Le ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo, y a représenté le président Paul Biya à Brazzaville.
Par le Rédaction
Le Cameroun était présent au sommet des trois bassins forestiers, tenu du 26 au 28 octobre 2023 à Brazzaville à l’initiative du président de la république du Congo, Denis Sassou Nguesso.
Le président de la république du Cameroun, Paul Biya était représenté à cette rencontre par le ministre des Forêts et de la Faune (Minfof), Jules Doret Ndongo. Ce dernier connaît bien les questions voire les problèmes des forêts de la sous-région et du bassin du Congo, particulièrement. C’est bien celui-là même qui, jusqu’en 2022, a présidé aux destinées de la Commission pour les forêts d’Afrique centrale (Comifac). L’on lui doit aussi l’initiative de la déclaration commune de la délégation de la Comifac à la conférence des parties sur le climat (Cop). Une initiative qui a permis de récolter de nombreuses promesses des pays pollueurs pour les pays du bassin du Congo en compensation de leurs efforts de conservation de la biodiversité. C’était à la Cop26 à Glasgow au Royaume-Uni en 2021. Même si la concrétisation de ces engagements reste attendue, ce résultat avait été salué comme le tout premier glané lors d’une Cop pour la sous-région.

Le représentant de Paul Biya, dans son allocution, a indiqué que le Cameroun se félicite de l’initiative du président Denis Sassou Nguesso (l’organisation du sommet des trois grands bassins forestiers). Surtout : « Dans un contexte d’érosion de la diversité biologique et du réchauffement graduel du climat qui hypothèquent l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris visant à maintenir à 1,5°C la température moyenne de la planète », a-t-il précisé.
Le ministre des Forêts et de la Faune a regretté les tristes expériences vécues dans toutes les régions du globe à cause des phénomènes climatiques extrêmes à l’origine des désastres qui imposent des déplacements et des dommages très graves aux populations. Pour cela : « La gestion et la préservation de l’environnement et plus particulièrement de l’écosystème forestier est un impératif catégorique et une priorité. (…) la rencontre de ce jour (28/10/2023 Ndlr) vient à point nommé au regard de ce qui peut être considéré aujourd’hui comme la plus grande menace de notre existence », pense Jules Doret Ndongo. Le représentant de Paul Biya a relevé que le Cameroun loue les avancées enregistrées dans le vaste projet de l’économie circulaire ainsi que du marché de la demande du carbone souveraine avec des prix planifiés de la tonne qui devaient permettre aux Etats des trois bassins forestiers qui regorgent de près de 80% de la biodiversité mondiale de recevoir des compensations financières.