mercredi, novembre 29, 2023
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Résilience climatique: l’agriculture intelligente pour booster la productivité dans le littoral

Selon le profil climatique de cette région à l’horizon 2090 présenté par l’Onacc, la productivité agricole pourrait être perturbée par la dégradation des sols, la pourriture des tubercules, les maladies des cultures et l’érosion côtière.

Par La Rédaction   

L’Observatoire national sur les changements climatiques (ONACC) s’est intéressé au profil climatique de la région du Littoral au Cameroun. Une région qui compte quatre départements : le Moungo, chef-lieu Nkongsamba, le Nkam, chef-lieu Yabassi, la Sanaga Maritime, chef-lieu Edéa et le Wouri, chef-lieu Douala. Les experts de l’Onacc ont révélé des informations sur l’évolution de la pluviométrie et des températures entre 1982 et 2020 et ont fait   des projections qui vont jusqu’à l’horizon 2090.

Ainsi, cette région où l’agriculture est la principale activité que mènent les populations connaîtra une augmentation graduelle des précipitations d’ici 2030, 2060 et 2090, avec un SON, période septembre-octobre-novembre plus humide. L’on projette aussi une légère augmentation des précipitations en mars-avril-mai d’ici 2090 et une hausse des températures sur la côte, avec des augmentations potentielles de 1,0 à 1,4 °C d’ici 2030, de 2,0 à 2,4 °C d’ici 2060 et de 3,0 à 4,1 °C d’ici 2090. 

Le secteur agricole pourrait connaître une baisse de la productivité à cause de la dégradation des sols, de la pourriture des tubercules, des maladies des cultures et de l’érosion côtière. Comme recommandations, l’Observatoire national sur les changements c limatiques suggère des pratiques agricoles intelligentes, l’intégration des impacts du changement climatique dans la planification urbaine, l’investissement dans des infrastructures durables et la promotion d’approches communautaires et de la collaboration des parties prenantes. 

La santé va faire face à la propagation de maladies, notamment celles liées à la chaleur et des celles d’origine hydrique. L’eau et la production de l’énergie seront en baisse de niveau ; la diminution de la capacité de production des barrages et une augmentation des pannes de courant seront observées. Les vents violents, l’élévation du niveau de la mer et l’érosion côtière vont affecter les infrastructures. 

Un regard rétrospectif relève une diminution progressive des pluies et des jours de pluie au fur et à mesure que les années passent surtout à Douala tandis qu’elles augmentent à Edéa et à Nkongsamba, deux villes qui souffrent cependant du déficit en eau. Les températures maximales, minimales et moyennes sont en augmentation dans toute la région. Février a été le mois le plus chaud alors que novembre a été le plus froid. Une tendance générale au réchauffement a été reconnue.

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