Wednesday, November 29, 2023
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Recherche scientifique : les activités de l’ANRS exposées à Yaoundé

Le public a ainsi pris connaissance du travail quotidien de cet organisme le 09 novembre 2023 à l’occasion des journées portes ouvertes à l’hôpital Central

Par Sintia Dounang

L’Agence Nationale de Recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) a ouvert ses portes au grand public le 9 novembre dernier à Yaoundé. Objectif, présenter les opportunités qui pourraient intéresser les étudiants, les chercheurs et même les enseignants dans le domaine de la recherche ; démystifier la recherche en expliquant les essais cliniques, comment cela fonctionne et quelles sont les règles éthiques de la recherche qui sont appliquées.

Des élèves à l’école de la recherche

Dans leur site à l’hôpital Central de Yaoundé, des aménagements ont été faits pour une meilleure exposition. Dans le premier stand, le public a droit aux connaissances sur des métiers qui gravitent autour de la recherche. Ici, on relève entre autres, le data manager, le moniteur d’études cliniques, le médecin d’études cliniques, le pharmacien, assistant psychosocial. D’autres salles du centre sont réservées à une exposition sur la qualité en recherche, qui est le fait de s’assurer de la conformité des essais cliniques aux bonnes pratiques, aux normes et aux réglementations et à l’effectivité du respect du protocole.

Sur les 119 projets déjà mis en œuvre depuis l’ouverture du centre en 2005, quelques projets phares d’actualité ou encore en cours sont présentés au grand public. On relève par exemple le projet Namsal, dont la recherche a duré 5 ans. En 2019, il a changé les recommandations internationales de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) en première ligne mais aussi au niveau du Cameroun. Il a pour objectif d’évaluer l’efficacité et la sécurité de nouvelles combinaisons thérapeutiques pour le traitement des adultes vivant avec le VIH dans les conditions réelles des pays à faible revenu ; le projet Datura qui est une étude pour réduire la mortalité des personnes vivant avec le VIH et atteintes de tuberculose. « Il est important, à travers ces projets de recherche, bien que complexe, de montrer aux décideurs l’intérêt des résultats de recherche pour l’implémentation dans les programmes nationaux », précise Marie Varloteaux, expert technique internationale à l’ANRS

Lors de cette journée, une fleur a été faite aux partenaires, notamment le Centre de Recherche sur les Maladies émergentes et ré-émergentes (CREMER), qui présentait ses différents travaux. « Ici nous présentons les différents résultats que nous avons obtenus, en l’occurrence, le coronavirus chez les chauves-souris, Ébola chez les chauves-souris. Nous présentons aussi nos publications dont les résultats sur l’origine du Sida. Au quotidien, le centre travaille sur le VIH, la surveillance sur les zoonoses, etc. », explique Dowbiss Meta Djomsi, chercheure au CREMER

Marie Varloteaux explique

L’Agence Nationale de Recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS), créée en 1992, assure la coordination et le financement de la recherche en France et dans les pays en développement dans les domaines de : recherches biologiques fondamentales, vaccinales, cliniques et épidémiologiques, essais thérapeutiques, recherches en santé publique, en sciences de l’homme et de la société. Au Cameroun, elle a été implémentée au sein de l’hôpital central de Yaoundé en 1999 officialisée en 2005. C’était autour d’un partenariat entre les équipes de l’IRD / Inserm / université de Montpellier et des chercheurs camerounais. Ce démembrement vise essentiellement à appuyer au développement et à contribuer à la connaissance universelle à travers les projets soutenus.

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