Réchauffement climatique :  Le destin de la planète à Sharm El Cheikh Antonio Guterres, et le président de la Cop ont appelé à des actions crédibles en faveur du climat.

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Par Line Renée Batongue à Sharm El Sheikh en Égypte

 C’est un véritable plaidoyer qui a été lancé dimanche dans la ville côtière de Sharm El Cheikh ici en Égypte au cours de l’ouverture de la 27ème Conférence des Parties sur les changements climatiques (Cop27).

 Pour Sameh Choukry, ministre égyptien des Affaires étrangères et président de la COP27, ainsi que le Secrétaire Général des Nations-Unies Antonio Guterres, « il faut transformer les promesses financières internationales en matière de climat, en actes concrets ».  L’on s’accorde donc à parler d’une Cop de la mise en œuvre des engagements pris depuis Copenhague et Paris. Surtout que l’on finit par se convaincre de ce que la situation de la planète est à une phase critique. Des inondations dans la plupart des pays d’Afrique Centrale comme le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale ou la République Centrafricaine (Rca) et le Congo.  Des sécheresses intenses dans les pays sahéliens comme le Tchad, le Mali, le Sénégal le Niger ou Djibouti et le Soudan. Les villes côtières qui sont menacées de disparition à cause de l’érosion et l’élévation du niveau de la mer. 

Le changement climatique menace la vie humaine, alors, autant passer à la concrétisation des promesses faites depuis plusieurs années car il est clair que les négociations patinent et on note même un ralentissement de leur progression.

    Alok Sharma, président de la Cop26 tenue l’année dernière à Glasgow pense que «la situation a atteint un stade où c’est principalement la finance qui va permettre ou empêcher l’avancée du programme qui doit se mettre en place ». Pour le président de la Cop27 Sameh Choukry, qu’il faut aussi mettre l’accent sur «la participation des acteurs non étatiques, y compris le secteur privé, les banques, les institutions financières internationales, la société civile, les associations de la jeunesse ou encore les associations indigènes, en vue d’une mise en œuvre efficace des promesses et engagements ».  Pour illustrer l’attente de la mise en œuvre des engagements pris, Sameh Choukry a conclu qu’il «espère que quand les dirigeants mondiaux nous rejoindront ici, ils expliqueront ce qu’ont réalisé leurs pays au cours de l’année écoulée et comment ils iront plus loin ».