Le Pr Tabi Fritz Oben de l’Université de Dschang et le Pr Dieudonné Bitondo de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala ont été élus respectivement président du conseil d’administration et secrétaire exécutif de l’Association camerounaise pour la gestion durable des terres le 09 février dernier à Yaoundé.
Par la Rédaction
Son nom ; l’Association camerounaise pour la gestion durable des terres (Aca-Gdt), son objectif : accompagner les efforts du gouvernement dans l’application de sa politique de gestion durable des terres dans le but de la neutralité en matière de dégradation d’ici 2030. L’Aca-Gdt a tenu son assemblée générale constitutive le 09 février à Yaoundé. A l’issue des travaux, le Pr Tabi Fritz Oben de l’Université de Dschang et le Pr Dieudonné Bitondo de l’Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala sont respectivement président du conseil d’administration et secrétaire exécutif.
Le Cameroun veut restaurer 12 millions d’hectares de terre dégradées d’ici 2030. Dans le même temps, le pays qui a révisé sa contribution nationale déterminée (Cnd) en 2021, a revu ses ambitions à la hausse : réduire de 35% ses émissions à effet de gaz à partir du niveau de 2010 et conserver sa riche biodiversité, en outre, partie prenante de la Convention cadre des Nations Unies pour la lutte contre la désertification (Cnulcd) et des objectifs du développement durable, il s’est engagé pour la cible 15.3 desdits objectifs qui seront évalués d’ici sept ans (2030). Cette cible 15.3 préconise l’atteinte de la neutralité en matière de dégradation des sols. « (…) ça signifie que si on a eu à dégrader, on s’est assuré qu’on a compensé la partie dégradée et surtout qu’on a pris des mesures pour éviter de dégrader », explique le Pr Bitondo.
« Si nos sols continuent à être dégradés, nos enfants et nos petits enfants auront beaucoup de problèmes à résoudre », soutient le pédologue Dr Maurice Doube, qui a modéré l’assemblée générale de l’Aca-Gdt.
Or, selon le constat du secrétaire exécutif de l’association, les efforts de mise en œuvre des engagements pris par le Cameroun dans sa lutte contre le réchauffement climatique sont encourageants. Seulement, indique Dieudonné Bitondo, les actions menées ne sont pas toujours connues du public parce que très peu reportées. C’est bien, entre autre lacune que la nouvelle association veut aider à combler.