L’épizootie survient après celle qui a secoué la filière en plein Covid19 et dont n’arrivent pas toujours à se remettre les aviculteurs qui chiffraient les pertes à cette période-là à quatre milliards de Fcfa, soit 200 millions de dollars.
« la présentation à grand renforts de publicité mensongère de projets d’agro-business, notamment de plantations industrielles, ne brille pas particulièrement par son originalité. De Dakar à Yaoundé en passant par Kinshasa, les promoteurs de plantations de bananes à Pakour (au Sud du Sénégal) ou de palmiers à huile à Campo et Niete (la région du Sud du Cameroun), embauchent le même refrain : la création d’emplois, l’investissement de nationaux, le développement, le changement de vie des populations et tutti quanti… »
« Prévisions et alertes climatiques décadaires », c’est en gros le titre du journal que produit l’Observatoire National sur les Changement Climatique (ONACC), structure qui fournit tous les dix jours, des informations sur le climat au Cameroun.
Rentré sur la terre de ses ancêtres depuis quatre ans, il revendique un espace vital pour plus de 600 personnes qui sont situées certes au cœur des plantations de la Société camerounaise des palmeraies (Socapalm), mais marginalisées en termes d’accès à l’énergie électrique et aux infrastructures communautaires de base (écoles, points d’eau potable, hôpitaux…).
L'Institut International de Recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), un centre de recherche du CGIAR, a reçu le Prix de l'Alimentation pour l'Afrique 2021, en récompense de ses travaux qui ont amélioré la sécurité alimentaire dans 13 pays d'Afrique subsaharienne.
Yaoundé est une ville tentaculaire : chaleur, embouteillages, bruits des klaxons, mais aussi… l’ombre reposante des pruniers (parfois aussi appelés safoutiers). Si l’on chemine à travers les rues de la capitale, l’on se rendra vite à l’évidence : les pruniers y sont rois en compagnie d’autres arbres tels que les manguiers, les avocatiers... Mais de ces pruniers en ville, nous ne savons pas grand-chose. D’où viennent-ils ? Cette question a été abordée par une équipe de recherche internationale regroupant des chercheurs de l’Université de Dschang, de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et de Bioversity International dans le cadre d’un projet de recherche appelé Arbopolis. La rédaction de Sciences Watch est allée à la rencontre du Dr Jérôme Duminil (chercheur à l’IRD sur l’histoire évolutive des arbres fruitiers indigènes d’Afrique Centrale, et coordonnateur du projet Arbopolis) et du Dr Stéphanie Carrière (chercheuse à l’IRD sur les savoirs, usages et représentations de la nature).
L’alerte de l’ONACC signale aussi des risques de choléra, de typhoïde, levures dans cinq zones écologiques du fait de la mauvaise qualité de l’eau.
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