samedi, septembre 30, 2023
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Cameroun :: VIH et Sida :: La société civile en rangs serrés à Yaoundé

La deuxième journée de rencontre de ces acteurs de la lutte contre cette maladie s’est tenue le 2 décembre dernier.

Adrienne Engono Moussang

« Mettre fin aux inégalités. Mettre fin au sida. Mettre fin aux pandémies. ». C’est ce thème que la communauté mondiale a commémoré la Journée mondiale de lutte contre le VIH et le SIDA, le 1er décembre dernier. Le Cameroun, où près de 500.000 personnes vivent avec cette maladie, a aussi observé cette journée. Plusieurs acteurs, notamment les associations, interviennent dans la lutte contre cette maladie.

C’est à cette effet qu’environ 10 associations ont, le temps d’une journée (le 2 décembre 2021)), exhibé leur savoir-faire dans la lutte contre le VIH et le SIDA. Cette initiative de cette Journée des Associations des Personnes vivant avec le VIH (JASSO-PvVIH) dans le but « de faire connaître les associations de PvVIH de Yaoundé », est de l’Agence Nationale de Recherche sur le VIH et le SIDA (ANRS) en partenariat avec Unitaid, conformément à une des recommandations de l’essai NAMSAL ANRS-12313 pilotée par l’ANRS. Essai au cours duquel les participants avaient revelé ne pas connaître l’existence des associations des personnes vivantes avec le VIH au Cameroun. « A partir de là on s’est dit qu’il fallait mettre un lien entre les participants du projet NAMSAL et l’ensemble de la population vivant avec le VIH pour mieux faire connaître toutes les activités que ces associations des PVVS font au quotidien et apportent à ces personnes », révèle Marie Varloteaux, experte technique en santé à l’ANRS. * .

La meilleure prévention du VIH passe par la bonne prise en charge des personnes déjà infectées

En effet, ces associations travaillant principalement pour aider les personnes vivant avec le VIH à suivre convenablement leur traitement, il est important, pour plus d’efficacité de leur action, qu’elles œuvrent en synergie pour plus de succès afin que cette maladie soit plus redoutable et redoutée aussi bien pour ceux qui la contractent que pour leur entourage. Il faut dire, avec des experts de la santé, que la meilleure prévention du VIH passe par la bonne prise en charge des personnes déjà infectées, entre autres.

Seulement, reconnaît-t-on à l’Association pour les Stratégies et Actions d’une Santé Pérenne (ASASP) créée en 2019 : « On pouvait constater que des personnes infectées ne respectaient pas leur rendez-vous pour l’approvisionnement en médicaments à cause du manque de moyens de transport. Nous nous sommes dit que nous pouvions les aider en leur acheminant les produits. A ce jour, nous avons 138 patients qui bénéficient gratuitement de notre accompagnement. » Au-delà du problème de moyens financiers, la stigmatisation été la discrimination ont un impact considérable dans la prise en charge de l’épidémie du VIH. Le Réseau Camerounais des Associations des Personnes Vivant avec le VIH/SIDA (RECAP+), qui plaide aujourd’hui pour la gratuité effective des soins pour les personnes vivant avec cette maladie assure la distribution des médicaments à domicile et dans les lieux de service. Le but étant de ne pas exposer le patient aux regards des autres et d’éviter des perdus de vue. C’est dans la même lancée qu’œuvre l’Association des Frères et Sœurs Unis du Cameroun (AFSU), créée il y a bientôt 30 ans.

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