Un atelier deux jours pour la validation des documents à cet effet s’est tenu du 10 au 11 avril à Yaoundé.
Par Label Enyengué
Après la Convention des Nations Unies sur la biodiversité signée en 1992, à Rio de Janeiro, les pays, sous l’égide de l’Onu, ont résolu de mettre en place une base pour prévenir les risques biotechnologiques pouvant survenir lors des mouvements de cette biodiversité (en particulier, les organismes vivants modifiés (OVM) d’un pays à un autre ou d’une structure à une autre.
C’est ainsi que le Protocole de Carthagène, sera signé le 29 janvier 2000 en Espagne et entrera en vigueur trois année plus tard. Le Cameroun qui l’a ratifié en 2002 s’est lancé dans la recherche des outils pour son application effective au niveau national.

Pour poursuivre cette démarche, du 10 au 11 avril dernier, un atelier de validation des documents s’est déroulé à Yaoundé. « Les éléments techniques soumis à la validation des participants à cet atelier sont les documents pour l’avant-projet de loi sur la biosécurité et ses outils de mise en œuvre sous-forme d’annexes. Ce sont ces annexes qui permettent la mise en œuvre du projet.
Les documents validés seront transférés au Programme des Nations unies pour l’environnement qui va aussi les examiner et les soumettre à la validation finale par le secrétariat du Fonds pour l’environnement mondial après quoi, démarrera la deuxième phase », explique Rigobert Ntep, Point focal Biosécurité au ministère de l’Environnement de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded).