2,5 millions de m3 de bois légal sur le marché en 2022: Ce résultat et bien d’autres sont du sous-secteur forêt et faune au Cameroun

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    En conclave à Yaoundé les 26 et 27 janvier dernier, les responsables des services centraux et déconcentrés du Minfof, satisfaits des performances de 2022, ont pris d’autres engagements dont l’amélioration du SIGIFII.

    Par la Rédaction

    Tradition respectée au ministère des Forêts et de la Faune (Minfof); le personnel des services centraux et déconcentrés de ce ministère s’est retrouvé à Yaoundé pour un échange des vœux le 27 janvier avec son ministre après une journée de réflexion la veille sur le thème: “Gouvernance du sous-secteur forêt-faune: innovations et perspectives”

    Des moments pour le bilan. Celui de 2022 dressé par le secrétaire général a été encourageant, malgré les difficultés liées à la modicité des ressources financières, à la pénurie des carburants, à l’insécurité dans les régions de l’Extrême-Nord, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, entre autres. Une avancée dans l’application de l’arrêté conjoint signé par les ministres des Forêts et de la faune, des Marchés publics (MinMap) et des Travaux publics (MinTp) a été relevée. Ledit arrêté du 15 décembre 2020 fixe les modalité d’utitilisation du bois légal dans l’exécution des commandes publiques afin de réduire l’importation des meubles. Ainsi, deux millions et demi de bois légal ont été utilisés en 2022 dans les marches publics. 57.000 visiteurs ont été enregistrés dans les aires protégées dans le cadre de la promotion de l’écotourisme et de l’écodéveloppement.

    Le ministre Jules Doret Ndongo, qui n’a pas ignoré les efforts de ses collaborateurs menés par le secrétaire général du Minfof, les a invités à plus d’ardeur au travail car le sous-secteur forêt-faune est appelé à contribuer dans la lutte contre le réchauffement climatique. Aussi, a-t-il annoncé l’amélioration du Système informatisé de gestion de l’information forestière de 2e génération (SIGIFII), la poursuite de l’aménagement des forêts à travers l’attribution des nouvelles ventes de coupe, la diminution du taux de déforestation au Cameroun, la réduction des conflits faune-flore, la promotion de l’écotourisme et de l’écodéveloppement autour des aires protégées, la création et le développement des jardins zoologiques, le développement des forêts communautaires, l’augmentation de l’approvisionnement en bois légal, la vulgarisation de l’arrêté conjoint Minfof, Minmap et MinTp.

    S’agissant de la loi des finances de 2023 dont se plaignent les investisseurs de la filière bois d’avoir augmenté leurs charges, Jules Doret Ndongo a rappelé que: “le budget de l’État n’est pas que fait des dépenses mais aussi des recettes. Nous allons poursuivre le plaidoyer pour l’amorce des solutions sur la circulaire relative à l’exécution du budget en 2023. Il s’agit d’une question transversale”